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Les chiffres clés du mazout de chauffage en Belgique

26 février 2020
Quelle est la part du mazout de chauffage dans le mix énergétique en Belgique ? Combien de litres de mazout le Belge consomme-t-il en moyenne ? Découvrez-le dans cet article.
chiffres clés du mazout

Comment se compose le mix énergétique du chauffage en Belgique ?

La Belgique compte 1,7 million de ménages. Dans l’ensemble du pays, c’est le gaz naturel qui est le plus utilisé par les Belges pour se chauffer (47 %). Le mazout de chauffage arrive en seconde position, avec 37 % des foyers qui ont recours à cette énergie. La biomasse complète le podium (10 %). Dans une moindre mesure, on retrouve également en tant qu’énergies de chauffage l’électricité (3 %) ainsi que le propane-butane (2 %).

On peut noter des différences notoires entre les trois régions du pays. Ainsi, à Bruxelles (100.000 ménages), c’est le gaz naturel qui domine largement le mix énergétique (78 %), la capitale étant reliée au gaz de ville. Le gasoil de chauffage est quant à lui utilisé par un cinquième des ménages. En Flandre (750.000 ménages), le gaz naturel est aussi majoritaire (55 %). Il est suivi par le mazout de chauffage (29 %). En Wallonie (850.000 ménages) par contre, c’est le mazout qui arrive en première position (52 %) tandis que le gaz naturel est plébiscité par un peu moins d’un tiers des ménages (29 %). C’est en Wallonie également que le chauffage biomasse est le plus présent (11 %).

Source : SPF Économie 2017

Quelle est la consommation de mazout de chauffage en Belgique ?

Sur une année, la consommation moyenne de mazout de chauffage par habitation située en Belgique est aujourd’hui de 2.478 litres.

Fait intéressant : cette consommation a été réduite de plus d’un tiers en 30 ans. En 1990, la consommation moyenne était en effet de 3.636 litres par habitation. Et il y a 50 ans, ce chiffre culminait à 6.021 litres !

Source : SPF Économie/Vito Econotec

Plusieurs raisons expliquent cette diminution :

  • l’isolation des habitations a été renforcée et améliorée, diminuant les besoins en chauffage ;
  • les chaudières sont aujourd’hui plus performantes et offrent à l’utilisateur un meilleur rendement ;
  • d’autres systèmes de chauffage sont apparus, tels que le chauffage aux pellets, réduisant la part du chauffage au mazout.

Comment le parc de chaudières à mazout se porte-t-il ?

Le parc des chaudières à mazout a d’ailleurs lui aussi évolué en ce sens. En 2016, on retrouvait sur le marché belge 28,91 % d’appareils à haut rendement et 16,57 % de chaudières à condensation. 54,52 % des chaudières sont d’ancienne génération et ne disposent pas de labels. Voici dix ans, ce pourcentage était encore de 65,7 %, ; les chaudières à haut rendement et à condensation ne représentant, respectivement, que 25,5 et 8,8 %.

Source : Enquête ECS – Gezinsbudgetenquête – Informazout

Bon à savoir

Grâce à la recherche et à l’innovation, la teneur en soufre du mazout de chauffage a évolué très positivement au fil des ans. En 1970, elle était de 6.000 part par million (ppm). Quinze ans plus tard, ce taux avait été réduit de moitié. En 2008, le chiffre était de 1.000 ppm. Depuis 2016, le seuil est fixé à 50 ppm, soit 120 fois inférieur à celui en vigueur voici 50 ans.

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