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Transition énergétique : quel avenir pour le chauffage au mazout ?

31 janvier 2020
Grâce à de nouvelles solutions techniques et technologiques, le chauffage au mazout présente des perspectives d’avenir intéressantes. Nous vous en expliquons les raisons.
Transition énergétique: l'avenir du mazout

Le 12 décembre 2015, lors de la COP21 à Paris, un accord historique a été conclu afin de lutter contre le changement climatique. L’objectif majeur de cet accord est de parvenir à maintenir l'augmentation de la température mondiale à un niveau inférieur à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. 195 pays sur les 197 que reconnaît l'Organisation des Nations unies (ONU) – dont la Belgique – se sont engagés à répondre à ce défi, notamment en accélérant les actions permettant de réduire les émissions de carbone.

Au-delà des États, les acteurs du monde industriel cherchent eux aussi des pistes de solution afin, notamment, de réduire l’impact des énergies utilisées au quotidien sur notre environnement. En ce qui concerne le chauffage des habitations par exemple, la transition énergétique pourra s’opérer en plusieurs phases, à travers diverses actions.

Diminuer les besoins en énergie

La première économie d’énergie est celle qui n’est pas consommée. Ainsi, on peut tout d’abord agir en faveur de l’environnement en réduisant la demande énergétique.

Cette démarche peut se concrétiser à travers des éco-gestes tout simples, tels que l’entretien de votre chaudière au mazout, ou la réalisation de travaux de plus grande ampleur dans votre logement :

  • isoler les murs et le toit de votre habitation ;
  • poser des châssis double ou triple vitrage ;
  • remplacer votre ancienne chaudière par une chaudière mazout à haut rendement.

Accessibles financièrement, de tels travaux de rénovation ou d’amélioration énergétique peuvent vous faire économiser jusqu’à 30 % d’énergie.

Associer mazout et énergies renouvelables

Le mazout présente l’avantage de pouvoir être facilement combiné aux énergies renouvelables, même si votre installation est déjà opérationnelle. Dans ce cadre, vous pouvez par exemple vous équiper :

  • d’un chauffe-eau solaire afin de produire votre eau chaude sanitaire ;
  • d’un poêle à bois ou à pellets qui vous sert de chauffage d’appoint ;
  • d’une pompe à chaleur pour votre chauffage central, couplée à une chaudière à mazout qui prend le relais lorsque la demande en chauffage est trop importante.

De tels systèmes de chauffage hybrides peuvent entraîner une diminution des émissions de CO2 de 45 %.

Intégrer des systèmes de chauffage à faibles émissions en CO2

Parallèlement, les acteurs du marché travaillent au développement de nouveaux produits qui doivent permettre de se chauffer grâce à des combustibles pauvres, voire neutres en carbone.

Ces combustibles vous permettent de continuer à disposer d’une chaleur confortable dans votre habitation, tout en réduisant votre impact sur l’environnement et sans effectuer de gros investissements. Ces nouveaux combustibles ne nécessitent en effet que très peu d’adaptations des installations actuelles de chauffage au mazout.

Parmi les combustibles neutres ou pauvres en carbone, on peut citer :

  • la HVO (huile végétale hydro-traitée) ;
  • le BTL (la biomasse transformée en liquide) ;
  • le GTL (Gaz-to-liquid) ;
  • les e-fuels ;
  • les algues ;

Certains d’entre eux, tels que le HVO, sont déjà disponibles sur le marché mais encore méconnus du grand public. Facilement stockable, sans odeur et sans soufre, ce combustible renouvelable permet de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 90 %. Certains acteurs sur le marché étudient les différentes opportunités que ces produits pourront représenter.

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