Quand faut-il commander son mazout de chauffage pour profiter du meilleur prix ? Vous êtes nombreux à vous poser cette question, d’autant que le contexte actuel reste incertain.
Si les prix du mazout ont connu une relative stabilité au mois de mars, malgré une augmentation durant les derniers jours, l’actualité internationale laisse à penser que les tarifs du pétrole pourraient repartir à la hausse de façon significative dans les semaines à venir.
5 centimes de plus par litre pour le mazout de chauffage
Pour une commande de mazout de chauffage de 2.000 litres, le 1er mars, vous auriez payé 0,9282 euro/litre. Quelques semaines plus tard, le 26 mars, le même litre était facturé 0,9597 euro, soit une variation à la hausse de l’ordre de 63 euros pour une commande de 2.000 litres de combustible entre ces deux dates.
Pour bénéficier du meilleur tarif au cours du mois écoulé, il fallait passer sa commande de mazout le 12 mars. Ce jour-là, le prix officiel du litre de fioul était de 0,9158 euro. Pour une livraison de combustible de 2.000 litres, vous auriez déboursé 1.831,6 euros.
Par contre, le prix le plus élevé a été enregistré le 20 mars avec un prix au litre affiché à 0,9842. En huit jours, le mazout de chauffage a donc enregistré une hausse de près de 7 centimes au litre, soit une facture de 1.968,4 euros pour une commande de 2.000 litres.
La volatilité du cours du pétrole impacte le prix du mazout
Si le prix du mazout de chauffage a enregistré une légère augmentation en ce mois de mars, cette tendance haussière pourrait s’accentuer dans les semaines à venir.
D’un côté, l'Ukraine, confrontée à l'offensive russe depuis deux ans, a multiplié ses attaques ces dernières semaines en visant notamment des sites énergétiques, ce qui pourrait entraîner un déficit de l’offre et une pression à la hausse sur les prix du pétrole.
De l’autre, la résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza apporte une lueur d’espoir et un signe d'une accalmie au Moyen-Orient. À cette annonce, les cours du pétrole ont repris leur souffle, même si les tensions géopolitiques restent scrutées par les investisseurs.
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