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Le prix du gasoil de chauffage en hausse

10 janvier 2022
Les prix du gasoil de chauffage sont en légère hausse cette semaine. Nous vous détaillons les tarifs en vigueur ainsi que les raisons de cette augmentation.
Le prix du gasoil de chauffage en hausse

Pour savoir à quel moment on peut commander du mazout au meilleur prix, il faut pouvoir suivre l’évolution du prix du gasoil de chauffage. Mazoutonline vous aide dans cette démarche en faisant régulièrement le point sur les prix du mazout.

Une augmentation de quelques centimes en une semaine

Cette semaine, le prix du gasoil de chauffage a poursuivi sur la courbe ascendante qu’il connaît depuis le début du mois de décembre dernier. Ainsi, pour une commande de 2.000 litres, le litre de mazout acheté ce 10 janvier coûtait 0,7858 euro. Son prix était légèrement inférieur la semaine dernière, puisqu’il était de 0,7532 euro.

Ce tarif est globalement en hausse depuis le mois de novembre dernier et retrouve quasiment les niveaux records atteints en octobre, lorsque le prix du gasoil de chauffage était de 0,7950 euro le litre pour une commande de 2.000 litres.

Une courbe ascendante pour le prix du gasoil de chauffage

En l’espace de deux ans, le prix du mazout de chauffage a connu de très importantes fluctuations. Le principal responsable de cette situation n’est autre que la crise du Covid-19, qui a eu un impact considérable sur le cours du pétrole et, donc, sur le prix des carburants et combustibles.

En avril 2020, le prix du litre de gasoil de chauffage atteignait ainsi un niveau historiquement bas : 0,3108 euro. Il aura fallu plusieurs mois pour que les prix retrouvent des couleurs. Ainsi, il y a encore un an, un litre de mazout coûtait encore moins de 50 centimes, pour une commande de 2.000 litres. Depuis lors, toutefois, les prix n’ont fait qu’augmenter. Une commande de 2.000 litres de gasoil de chauffage vous coûte donc aujourd’hui 576,4 euros de plus qu’il y a un an !

Le prix du gasoil de chauffage s’envole à cause du Kazakhstan

Certes, le virus responsable de la pandémie de Covid-19 continue de jouer un rôle déterminant dans l’évolution du cours du pétrole. Avec la généralisation du variant Omicron, on pourrait s’attendre à une baisse de la demande en raison d’un nombre grandissant de quarantaines et à une activité économique ralentie. Cela aurait pour conséquence, en vertu de la loi de l’offre et de la demande, de faire baisser les prix.

Or, c’est tout l’inverse qui se produit. Cela est lié à des phénomènes géopolitiques dans plusieurs régions productrices de pétrole, à commencer par le Kazakhstan. Cette ancienne république soviétique est en effet en proie à des émeutes qui impactent la production de pétrole locale. Or, avec ses 1,8 million de barils produits en 2020, le pays est le 2e plus important producteur de pétrole de l’OPEP+, derrière la Russie.

La poursuite de ces troubles fait donc craindre des problèmes d’approvisionnement sur le marché mondial, ce qui impacte les prix du pétrole et de ses dérivés. Ces inquiétudes sont renforcées par la baisse de la production pétrolière libyenne.

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