Comment a évolué le prix du mazout au premier trimestre 2025 ? Quel était le meilleur moment pour faire le plein de sa citerne ? Et comment les tarifs pourraient-ils évoluer dans les prochaines semaines ? Dans cet article, nous vous apportons des éléments de réponse afin de vous aider à mieux acheter votre mazout.
Le prix du mazout a connu un très haut et des bas
Au cœur de cet hiver, plus que jamais, il valait mieux acheter au bon moment. Le prix du mazout, énergie de chauffage très appréciée des ménages belges, a fortement évolué au cours des trois premiers mois de l’année.
Au terme de l’année 2024, il évoluait à la hausse. Le 1er janvier, le prix officiel du litre (pour une commande supérieure à 2.000 litres) était de 0,86 euro du litre. Une quinzaine de jours plus tard, il atteignait son niveau le plus haut du trimestre : 0,93 euro.
Pour le mazout le moins cher, il fallait commander le 21 mars
Ceux qui ont été amenés à faire le plein à ce moment ont donc payé le prix cher, soit 1.860 euros la commande de 2.000, contre 1.720 euros au 1er janvier. Les autres, qui ont eu l’opportunité de patienter jusqu’à la fin du mois, ont eu plus de chance. Le prix du mazout a fortement baissé sur la fin du trimestre, pour atteindre son niveau le plus bas de l’année le 21 mars. À 0,80 euro le litre, une commande de 2.000 litres était facturée 1.600 euros. Cela représente une économie de 260 euros par rapport à une livraison de mazout effectuée le 17 janvier.
Le baril de pétrole soumis à de fortes variations
Cette évolution significative du prix du mazout s’explique principalement par la haute volatilité du cours du pétrole. En l’occurrence, le renforcement des sanctions contre la Russie et l’Iran, dans la première partie du trimestre, ont soutenu la hausse des prix. S’en est suivie une période marquée par de fortes incertitudes liées au manque de visibilité sur les actions qu’entend prendre l’administration américaine vis-à-vis de ses partenaires commerciaux. L’annonce par l’OPEP d’augmenter la production de pétrole a conduit à une baisse des prix.
Qu’attendre de l’évolution des prix au deuxième trimestre ?
Le climat économique global, dont dépend fortement la demande en pétrole, est actuellement très incertain. Le contexte géopolitique global, avec des tensions renforcées dans plusieurs pays, rend les prévisions difficiles.
À la fin du mois de mars, après avoir baissé pendant plusieurs semaines, le prix du mazout remontait légèrement. Beaucoup d’observateurs attendaient d’avoir plusieurs visibilités sur les intentions commerciales de l’administration américaine et la manière dont elles peuvent affecter l’économie mondiale.
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